It all began in France Normandie!

image2 image3 image5

Tout a commencé en Normandie, en France. La Normandie est célèbre comme le pays du « cidre », un délicieux jus de pomme. Dans cette région du nord-ouest, de vastes champs agricoles s’étendent à perte de vue. Des villes côtières renommées comme Deauville et Honfleur attirent chaque année des visiteurs du monde entier par leur charme et leur histoire.

En Normandie, la verdure est omniprésente. Ayant grandi au milieu des bois et des forêts, j’ai eu la chance de développer une grande capacité d’observation de la nature. Je me souviens de longues promenades avec ma famille à la recherche de champignons dans la forêt — des heures passées à chasser ces trésors, rencontrant parfois des insectes ou des animaux inattendus en chemin.

La vie dans cet environnement naturel était pleine de surprises. L’école, en revanche, était plus prévisible : avec le temps, je me suis habitué à me lever et à y aller. J’étais un élève moyen, pas particulièrement passionné par le lycée, mais je trouvais toujours des stratégies, de l’énergie et des ressources pour progresser vers le niveau supérieur. Après le lycée, je me suis inscrit à l’Université des Sciences, où j’ai découvert les mondes fascinants de la biologie et de la biochimie. C’était incroyable d’apprendre que, à chaque instant, des millions de réactions chimiques se produisent dans notre corps pour maintenir la vie. Maintenir cet équilibre fragile — que les biologistes appellent l’homéostasie — est devenu pour moi une notion clé. En 1998, j’ai obtenu une Licence en Sciences de la vie. Pendant mes études, j’ai effectué un stage de six mois à l’INSERM 393 à Paris, un laboratoire de recherche spécialisé dans les troubles génétiques. Mon travail portait principalement sur l’analyse d’échantillons de sang provenant de donneurs enfants afin d’identifier d’éventuelles mutations génétiques.

Après ces années, j’ai décidé de changer de cap et d’éviter de passer ma vie enfermée dans un laboratoire. J’ai quitté l’université pour travailler pendant un an — un grand saut après tant d’années d’études. J’ai rejoint le centre de recherche en produits de consommation d’une grande entreprise internationale en France.

Ce fut ma première rencontre avec le secteur de la cosmétique, et ça a été une révélation. J’ai passé un an à formuler, en laboratoire, ce qu’on appelle des produits “blancs” — des émulsions huile dans eau. Je prélevais la couche la plus superficielle de la peau, le stratum corneum, à partir de biopsies, et je réalisais des tests pour évaluer les propriétés hydratantes des crèmes de soin.

Je suis tombé totalement amoureux de l’univers de la cosmétique. Cette industrie se trouve à l’intersection de nombreux domaines scientifiques : biologie, physique-chimie, botanique, et bien d’autres. Mais ce qui m’a vraiment captivé, c’est la joie de créer des produits qui sublimement la peau. Imaginez le moment où une femme ouvre un pot de crème, y trempe son doigt, le sent, et sourit—c’est un sentiment inestimable. Rendre les gens heureux — vraiment heureux — est devenu plus qu’un simple métier, c’est devenu ma passion.

Ce stage a renforcé mon envie d’en apprendre davantage sur la formulation cosmétique. Pour approfondir mes connaissances, j’ai rejoint la Faculté des Sciences Pharmaceutiques de Nantes, où j’ai obtenu un Master en Sciences Dermo-Cosmétiques en septembre 1999.

Après l’obtention de mon diplôme, j’ai dû faire un nouveau choix : chercher un autre poste. Plutôt que de continuer en R&D, je voulais un poste mêlant cosmétique et voyages internationaux. Mon rêve était de parcourir le monde, et j’ai trouvé une opportunité parfaite dans une société basée en Bretagne, en France. Elle était spécialisée dans la flore marine, et j’y expliquais à mes clients comment les algues pouvaient être de puissants ingrédients pour des produits anti-âge et protecteurs de la peau. Ulva lactuca, Chromis crispus, Laminaria digitata — ces espèces sont devenues des compagnons familiers. En tant que représentant commercial, je voyageais en France et à l’étranger, pour vendre des actifs aux grandes marques de cosmétiques. Je faisais souvent des trips en Asie, tous les quatre mois, avec un parcours qui allait de Paris à Tokyo, Osaka, Seoul, Shanghai, Hong Kong, Taipei, puis retour à Paris. Visiter ces villes vibrantes était exaltant ; observer la vie locale, goûter la cuisine, échanger avec des cultures différentes — chaque voyage était une aventure pleine de surprises. J’ai adoré chaque instant. Je fais cela pendant trois ans.

Mes voyages en Asie ont d’abord influencé mes habitudes alimentaires — j’ai développé une affection pour la cuisine chinoise, coréenne et japonaise. La gentillesse et l’accueil des Asiatiques m’ont également laissé une impression durable. En ce qui concerne les routines de beauté, elles sont bien plus élaborées qu’en Europe. Par exemple, les femmes coréennes peuvent passer jusqu’à deux heures chaque matin à préparer leur peau. La pratique du « layering » — une préparation de la peau hygiénique et en plusieurs étapes — trouve son origine au Japon, où les femmes appliquent plusieurs couches de soins pour préparer leur teint. Cette tradition est devenue aujourd’hui mondiale, popularisée par les BB creams et autres produits. Entre 2001 et 2003, j’ai été émerveillé par la sophistication des magasins de détail coréens à Séoul. Avec le recul, il n’est pas surprenant que la Corée du Sud devienne une pionnière en innovation cosmétique.

Après cette première expérience, j’ai rejoint un second laboratoire à Lyon, en France, où je vendais des systèmes de livraison comme les liposomes pour l’industrie cosmétique. Ce poste m’a permis d’approfondir ma compréhension de l’« encapsulation » — l’introduction d’ingrédients actifs dans de minuscules sphères pour en augmenter l’efficacité, aboutissant à des résultats encore plus visibles sur la peau.

It all began in Normandy, France. Normandy is famously known as the land of « cidre, » a delicious apple cider. In this northwestern region, expansive fields of agriculture stretch across the landscape. Well-known seaside towns like Deauville and Honfleur attract visitors from around the world with their charm and history.

In Normandy, greenery is everywhere. Growing up amidst woods and forests, I was fortunate to develop a keen ability to observe nature. I vividly remember long walks with my family, hunting for mushrooms in the woods—hours spent seeking these treasures, often encountering unexpected insects or animals along the way.

Life amid this natural environment was full of surprises. School, by contrast, was more predictable; over time, I got used to waking up and going there. I was an average student, not particularly passionate about high school, but I always found ways—strategies, energy, resources—to move forward to the next level. After high school, I enrolled at the University of Sciences, where I discovered the fascinating worlds of biology and biochemistry. It was incredible to learn how, within every moment of our bodies, millions of chemical reactions occur to sustain life. Maintaining this delicate balance—what biologists call homeostasis—became a key concept for me. I graduated in 1998 with a Bachelor of Science in Biology. During my studies, I completed a six-month internship at INSERM 393 in Paris, a research laboratory specializing in genetic disorders. My focus was on analyzing blood samples from child donors to identify potential gene mutations.

After those years, I decided to change course and avoid spending my life confined to a lab. I left university to work for a year—an important leap after so many years of study. I joined the research center of a well-known international consumer products company in France.

This was my first encounter with cosmetics, and it was a revelation. I spent a year formulating “white” products—oil-in-water emulsions—in the lab. I extracted the outermost layer of skin, the stratum corneum, from biopsies and conducted tests to assess the moisturizing properties of skincare creams.

I fell completely in love with the world of cosmetics. The industry sits at the intersection of many science fields: biology, physics-chemistry, botany, and more. But what truly captivated me was the joy of creating products that enhance skin beauty. Imagine the moment a woman opens a jar of cream, dips her finger in, smells it, and smiles—that’s a priceless feeling. Making people happy—really happy—became more than a job; it became my passion.

This internship fueled my desire to learn more about cosmetic development. To deepen my knowledge, I joined the Faculty of Pharmaceutical Sciences in Nantes, France, where I earned a Master’s degree in Dermo-Cosmetic Sciences in September 1999.

After graduating, I faced a new decision: seek another role. Instead of continuing in R&D, I wanted a position combining cosmetics with international travel. My dream was to see the world, and I found a perfect opportunity with a company based in Brittany, France. They specialized in marine flora, and I explained to clients how seaweeds could serve as potent ingredients for anti-aging and skin-protective products. Ulva lactuca, Condrus crispus, Laminaria digitata—these species became familiar friends. As a sales representative, I traveled across France and abroad, selling active ingredients to major cosmetic brands. Frequent trips to Asia—four months at a time—became my routine: Paris to Tokyo, Osaka, Seoul, Shanghai, Hong Kong, Taipei, and back to Paris. Visiting these vibrant cities was exhilarating; observing local life, sampling cuisine, communicating across cultures—each trip was full of surprises. I loved every moment. I did this for three years.

My trips to Asia first influenced my eating habits—I developed a fondness for Chinese, Korean, and Japanese cuisines. The kindness and hospitality of Asian people also left a lasting impression. Regarding beauty routines, they are far more elaborate than in Europe. For example, Korean women can spend up to two hours preparing their skin each morning. The practice of layering—hygienic, multi-step skin preparation—originates from Japan, where women apply several layers of skincare to prepare their complexion. This tradition has now become global through BB creams and other products. Between 2001 and 2003, I was amazed by the sophistication of Korean retail stores in Seoul. Looking back, it’s no surprise that South Korea became a trendsetter in skincare innovation.

After this initial experience, I joined a second lab in Lyon, France, where I sold delivery systems such as liposomes for the cosmetics industry. This role deepened my understanding of “encapsulation”—loading active ingredients into tiny spheres to amplify their effectiveness, leading to even better skin results.

Après mes expériences en Asie, j’étais impatient de comprendre comment l’industrie cosmétique et la consommation de soins de la peau avaient évolué de l’autre côté du monde — en particulier en Amérique du Nord — et d’explorer les routines beauté là-bas. Une opportunité remarquable s’est présentée en 2006 lorsque j’ai quitté la France fin janvier pour m’installer à New York. Vivre à l’étranger est l’une des expériences les plus enrichissantes que l’on puisse vivre ; cela vous apprend énormément sur vous-même. Je me souviens très bien de mes trois premiers mois : souvent seul lors du dîner, en réfléchissant à comment bâtir une vie dans ce pays qui ressemble à l’Europe, mais possède une culture totalement différente.

After my experiences in the Far East, I was eager to understand how the cosmetics industry and skincare consumption had developed on the other side of the world—particularly in North America—and to explore the beauty routines there. A remarkable opportunity arose in 2006 when I left France at the end of January to relocate to New York City. Living abroad is one of the most enriching experiences you can have; it teaches you a great deal about yourself. I vividly remember my first three months: often eating dinner alone and reflecting on how to build a life in this country that resembles Europe, yet has a completely different culture.

IMG_6255

Après une brève expérience de 12 mois à Paris, je suis retourné à New York en été 2013 pour une courte période avant de partir à nouveau en Suisse, où je réside aujourd’hui. J’ai travaillé pour une entreprise spécialisée dans les plantes et fleurs alpines, comme l’Edelweiss, ainsi que dans des molécules anti-âge comme les peptides. Pendant cette période, je me suis concentré profondément sur le collagène et ses fonctions, comprenant que le collagène est l’une des protéines les plus vitales de la peau.

Si vous ne connaissez pas la Suisse, c’est un pays vraiment magnifique. Certains disent qu’il est trop calme, mais honnêtement, j’aime beaucoup la tranquillité, les paysages naturels époustouflants et le rythme de vie paisible 🇨🇭. Les Suisses sont incroyablement gentils et toujours prêts à donner un coup de main. Ils aiment les trains et la nature, et leur système de transports en commun est probablement l’un des plus performants au monde. 🙂

Pour moi, la Suisse est un paradis de paix et de nature préservée.

Aujourd’hui, j’ai décidé de laisser derrière moi le monde de l’entreprise et tous ses postes. Après avoir terminé un Executive MBA à HEC Lausanne, je prends une pause de 12 mois pour réfléchir à mes prochaines étapes. En attendant, je prévois de lancer mon blog, AlexRioLab, où je partagerai mes trois passions :

  • L’industrie de la beauté et ses fondements scientifiques.
  • Des histoires sur la nature, en particulier les animaux, qui me passionnent.
  • Des articles et des conseils sur le leadership et l’autonomisation des personnes, avec un focus particulier sur les réalisations des femmes. Je souhaite aussi mettre en avant ce que j’appelle « l’Amazon urbaine » — cette femme manager courageuse qui lutte chaque jour pour gravir l’échelle sociale et prospérer au cœur des villes turbulentes.

Peut-être apprécierez-vous mes articles — ils pourraient vous offrir une évasion bienvenue de la vie urbaine à grande vitesse. De toutes mes expériences et voyages à l’étranger, j’ai retenu deux leçons clés :

Persévérez, et n’attendez pas l’opportunité parfaite — créez-la ! 🙂

After a brief 12-month stint in Paris, I returned to New York City in the summer of 2013 for a short period before moving again to Switzerland, where I live today. I worked for a company specializing in alpine plants and flowers, such as Edelweiss, as well as anti-aging molecules like peptides. During this time, I focused deeply on collagen and its functions, understanding that collagen is one of the most vital proteins in the skin.

If you’re not familiar with Switzerland, it’s a truly beautiful country. Some people say it’s too quiet, but honestly, I greatly enjoy the tranquility, the stunning natural landscapes, and the peaceful pace of life 🇨🇭. Swiss people are incredibly kind and always ready to lend a helping hand. They love trains and nature, and their public transportation system is arguably one of the most efficient in the world. 🙂

For me, Switzerland is a heaven of peace and pristine nature.

Today, I’ve decided to leave behind the corporate world and all its positions. After completing an Executive MBA at HEC Lausanne, I’m taking a 12-month pause to reflect on my next steps. In the meantime, I plan to launch my blogzine, AlexRioLab, where I’ll share my three passions:

  1. The beauty industry and its scientific foundations.
  2. Stories about nature—especially animals, which I am passionate about.
  3. Articles and advice on leadership and people empowerment, with a particular focus on women’s achievements. I also want to highlight what I call « the Urban Amazon »—the courageous woman manager fighting every day to climb the social ladder and thrive amidst the turbulence of city life.

Maybe you’ll enjoy my articles—they could offer you a welcome escape from the fast-paced city life. From all my international experiences and travels, I’ve learned two key lessons:

Persevere, and don’t wait for the perfect opportunity—create it! 🙂

Alexandre I Rio

image11

Leave A Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*